Cooper a été trouvé errant et a été accueilli au refuge où j’étais bénévole. Ses oreilles étaient dans un état déplorable et il a fallu lui retirer les deux conduits auditifs ce qui l’a rendu sourd. Je l’ai pris chez nous pour sa convalescence en sachant très bien que je n’arriverais jamais à le remettre au refuge … Il a vécu heureux pendant 6 ans auprès de nous mais la maladie l’a emporté. Il a laissé un grand vide quand il nous a quittés. C’était il y a 2 ans jour pour jour … et il n’y a pas un seul jour sans que je ne pense à lui.
Peu de temps après j’ai écrit ces quelques lignes pour lui rendre hommage.
TU T’APPELAIS COOPER
Mon cœur est en miettes. Tu viens juste de nous quitter et tu me manques déjà …
De tous mes chiens, tu es sans doute celui qui m’a le plus touchée.
On ne connaissait pas ton passé ; on ne l’a pas supposé très heureux car, visiblement, si on ne te maltraitait pas, on ne te soignait pas non plus. C’est pour cette raison que tu es devenu sourd.
Quand j’ai croisé ton regard si doux derrière les grilles du refuge, j’ai eu comme un coup de foudre.
Je voulais te sortir de là, te prendre sous mon aile, te montrer que tu pouvais être heureux.
Je pense avoir réussi mais, ce que tu ne sais pas, c’est que de nous deux, c’est peut-être moi qui ai connu le plus grand bonheur. Celui de t’avoir à mes côtés. Le bonheur d’être là pour toi, de veiller sur toi.
Tu étais mon soleil.
Tu as vite trouvé ta place parmi nous, aidé aussi par la présence de Gary. Il était ton grand frère, ton modèle,
tes oreilles aussi.
Je te savais en sursis. Pourtant je voulais croire au miracle. Mais les miracles n’existent que dans les contes…
Tu étais un chien courageux, un battant. Les maladies ne t’ont pas épargné mais tu les as affrontées sans jamais te plaindre. J’étais fière de toi. J’étais fière de me promener avec toi. Tu pouvais impressionner certains qui reculaient à ton approche et cela me faisait sourire …
Ils ne savaient pas combien tu étais gentil, combien tu aimais tout le monde, humains comme animaux.
Ils ne savaient pas que tu étais le plus doux des chiens et que, si tu t’approchais d’eux, c’était juste pour avoir des câlins.
La vie va continuer, sans toi. Tu es parti beaucoup trop tôt.
J’ai demandé au bon vieux Nick, au beau Vasco, à ma douce Nina et à mamie Oka de t’accueillir parmi eux.
Tu verras, vous serez bien tous ensemble !
Eux non plus je ne les oublie pas.
Et toi mon gentil nounours, mon beau chien cabossé de partout, tu resteras à jamais au fond de mon cœur.
Tu t’appelais COOPER.
Tu n’étais pas UN chien,
Tu étais MON chien !
Merci de ce beau témoignage, très émouvant! Votre Cooper existe maintenant aussi dans nos cœurs.