Ne condamnons pas trop vite les animaux qui peuvent être sauvés
Comment se peut-il qu’en 2024 encore, des euthanasies non médicalement justifiées soient réalisées dans les refuges, les fourrières et les établissements vétérinaires ?
Les causes de ces euthanasies sont nombreuses :
- Les comportements dits “gênants” de l’animal : agressivité, malpropreté…
- L’âge de l’animal
- Le coût de la vie de l’animal : soins, alimentation, éducation etc.
- Le décès du propriétaire de l’animal, son départ en EHPAD ou son incapacité à le garder en raison de sa situation personnelle
- Le manque de place dans les refuges et les fourrières
- Le manque de personnel qualifié pour prendre en charge des animaux jugés “difficiles”/”dangereux” dans les refuges
- Le manque de structures de type “sanctuaire” pour accueillir des animaux vulnérables et/ou présentant des comportements dits “gênants”.
100 000
Nombre d’euthanasies non médicalement justifiées réalisées chaque année dans les refuges et fourrières de France métropolitaine
*Chiffres recensés par une Instruction technique DGAL / SDSPA / 2017-638 du Bureau de la protection animale du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (2017)
40 000
Nombre d’euthanasies “de complaisance” réalisées chaque année dans des établissements vétérinaires en France
*D’après une étude menée par Claire Borrou-Mens, référente de l’Ordre vétérinaire du Grand-Est.
Après de multiples changements d’environnement et d’habitudes de vie, Milo devenait de plus en plus dangereux envers les humains, notamment après le premier confinement lié au Covid-19.
Nous recueillons dans notre ferme-refuge de nombreux chats qui ne supportent plus l’enfermement en appartement, l’arrivée de nouveaux membres dans le foyer, et/ou des bouleversements du quotidien. Ces changements engendrent pour de nombreux chats des situations de mal-être se traduisant parfois en agressivité. L’euthanasie est hélas trop souvent la seule issue pour les chats comme Milo.
Convaincus que chaque animal a le droit de vivre même s’il n’est pas apte à vivre au sein d’un foyer, nous sommes indignés par ces mises à mort arbitraires et injustes.
Nous avons donc accepté de recueillir Milo afin de lui donner une chance de vivre dans un environnement adapté à ses besoins.
Qui sommes-nous pour décider du droit de vie ou de mort d’êtres sensibles ? Nous ne pouvons plus accepter cette réalité. D’autant qu’une solution existe et elle a démontré son efficacité : les refuges de l’association AVA.
Depuis 1986, AVA recueille dans ses deux refuges, des animaux fragilisés par la vie, devenus trop âgés, handicapés, malades, ou dangereux pour leur foyer. En près de 40 ans, ce sont des milliers d’animaux (chiens, chats, équidés, bovins, caprins) que nous avons sauvés d’une mort certaine.
Nous leur avons offert une “maison de retraite”, un lieu de vie au modèle unique, où chaque individu est libre d’exprimer ce qu’il est, d’être soigné et aimé, et de poursuivre sa vie paisiblement, même s’il n’est pas réadopté. Nous sommes la preuve que les animaux ont tous droit à une deuxième chance, même lorsqu’ils étaient condamnés.
Nous devons poursuivre ce combat pour le droit à la vie de tous les animaux. Mais pour cela, nous avons besoin de vous. AVA ne vit que grâce à vos dons. Sans votre générosité, nous ne pourrions pas mener nos actions. Alors que les demandes de prise en charge affluent, nous comptons sur vous : sauvons le plus d’animaux possible, ensemble, grâce à votre soutien.